Agathon Rwasa

Ce site web publie les atrocités des rebelles FNL du Burundi et mène une campagne pour traduire en justice le dirigeant des FNL, Agathon Rwasa. Nous essayons aussi de mettre à nue la question d'impunité en génerale. This website aims to highlight atrocities by the Burundian FNL rebels, and campaigns to see FNL leader Agathon Rwasa brought to justice. We also aim to highlight the issue of impunity worldwide.

Tuesday, May 24, 2005

Statement from mother of murdered aid worker Charlotte Wilson (in French)

On m'a envoye une photo du President Burundais qui serre la main a Agathon Rwasa.

C'est la photo que je croyais que je ne verrais jamais. Pourtant cen'est pas la premiere que j'ai vu. J'en ai vu une ou le President de laTanzanie salue Rwasa. Je m'etonne de regarder la photo du chef del'organisme que plusieurs croient etre responsable de la mort de ma fille,bien aimee, la docteur Charlotte Wilson. C'etait au moment du massacre despassagers du bus Titanic au mois de decembre 2000.

M. Rwasa est plus grand que je l'avais imagine et il porte un complet malcoupe. Comme vos lecteurs peuvent facilement se l'imaginer, pour moi celaest etrange de voir le portrait d'un homme responsable de tant de tueries. J'aurais plutot imaginer le voir ou en chaines ou en sac, les cendres aufront. C'est a lui que l'on a envoye un rapport detaille et ahurissant dumassacre et du butin pris des passagers infortunes. Presque tous lespassagers ont ete tues. Les adherents de cet organisme sont connus pouravoir chante des chants religieux pendant qu'ils commettaient leurs actes deboucherie. On les a persuade de croire que c'etait la volonte de Dieu que detuer des personnes d'une aute ethnie.

Palipehutu-FNL dont Rwasa est le chefest responsable aussi du massacre de Gatumba au mois d'aout 2004. Apres quoila communaute internationale ne voulait plus croire qu'il etait possible detraiter avec lui. Pendant une reunion au bureau d' affaires etrangeres et du Commonwealth ici a Londres on m'a assure que l'on avait dresse un ordreinternational pour arreter M. Rwasa qu'il ne serait pas possible pour lui dese presenter en Hollande ou en Tanzanie ou n'importe ou. Il affirme etrepret a parler si on le protege ainsi que ses collegues. La famille de Charlotte voudrait savoir pourquoi on le salue, pourquoi avectant de chaleur. On ne lui veut pas de mal physique. Nous voulons qu'il nesoit plus libre pour faire le mal. Ici on parle beaucoup de l'Afrique. Ondit qu'il faut qu'elle soit mieux gouvernee. Cela veut dire que la loi doitprimer et que l'on ne libere pas les criminaux de guerre.

Margot Wilson
Londres Mai 2005

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